Il
existe, à chaque époque, un archétype de l’homme ridicule qui symbolise l’évolution du comportement des individus.
Le XVIIè siècle nous offre la figure de Monsieur Jourdain, le « bourgeois gentilhomme » ; le XIXè, les personnages de Flaubert, comme le pharmacien Homais ou Bouvard et Pécuchet, chez qui l’acquisition d’un savoir encyclopédique se fait par ordre alphabétique ; le XXè siècle, qui a d’abord sacraliser l’« homo politicus » marxiste-léniniste ou maoïste, lui préfère à présent, sous les injonctions de la mondialisation, l’« homo economicus », qui, dans l’ordre des prévisions, a été inventé pour concurrencer les astrologues.
viaLes indices de transformation du monde : la naissance de l’homo connecticus | Le nouvel Economiste.