L’annonce du recul du chômage en Espagne en 2014, pour la deuxième année consécutive, est venu alimenter lundi un retour de la confiance dans un pays saigné par six années de crise.
Les chiffres du chômage ne sont qu’un des signes du regain d’optimisme, avec la hausse de la consommation, des ventes de voiture, la reprise du crédit et la stabilisation des prix de l’immobilier.
Le pays comptait à fin décembre 4,45 millions de chômeurs, soit 253.627 de moins que l’année précédente, a annoncé le ministère de l’Emploi.
Certes, le taux de chômage reste l’un des plus élevés des pays industrialisés, près de 24% au troisième trimestre selon l’Institut national de la statistique, contre 8,57% en 2007, avant la crise. Mais son léger reflux constitue une lueur d’espoir pour les demandeurs d’emplois, dont certains n’arrivent à joindre les deux bouts que grâce à la solidarité familiale.
« Il existe aujourd’hui en Espagne une plus grande confiance dans le fait de trouver un emploi au cours des prochains mois », a affirmé la ministre de l’Emploi Fatima Bañez, alors que le gouvernement conservateur affrontera