La publication début mai de statistiques très décevantes sur le commerce extérieur chinois, faisant apparaître une chute surprise des exportations pour le mois d’avril, a confirmé les mauvais chiffres du trimestre passé. Sur les trois premiers mois de l’année, la croissance du PIB est ressortie à 7 % à un niveau inférieur aux attentes des économistes. La contraction la plus forte a touché la production industrielle dont la progression s’est tassée, avec une hausse de 5,6 % de l’activité contre 6,8 % l’an dernier. «Les chiffres économiques peuvent paraître décevants, mais il faut voir le caractère vertueux de ce ralentissement de la croissance, avec une inflation maîtrisée, un recul de la spéculation immobilière et une lutte sans merci contre la corruption, note Alain Bokobza, responsable de l’allocation d’actifs de Société générale. L’économie est en ordre de marche, elle est assainie. La mise en place d’une politique active d’expansion monétaire sur un terrain aussi fertile ne peut que rassurer les marchés.» Avec un objectif de croissance annuel de 6 % à 7 % pour les trois années à venir, la deuxième économie mondiale est en réalité «extrêmement attractive», estime-t-il.
La Bourse chinoise n’a pas fini de surprendre – Indices & Actions – Le Figaro Bourse.